L’ordre juridique en France est fondé sur le principe de la hiérarchisation des sources de droit. Il s’agit d’un système hiérarchisé qui permet à un juge ou à un autre responsable du droit de reconnaître une source de droit plus importante qu’une autre. Les sources de droit les plus importantes sont le Code civil, la Constitution et les traités internationaux. La hiérarchie des sources de droit dépend de la nature des textes et des matières concernées. Le Code civil, par exemple, est considéré comme la source principale pour les matières relatives au droit civil et aux contrats. La Constitution est quant à elle considérée comme étant la source principale pour les matières relatives aux principes fondamentaux et aux libertés publiques.
Le Conseil constitutionnel joue un rôle essentiel dans l’application des normes supérieures. Il est compétent pour vérifier si une loi votée par le Parlement ne contrevient pas aux principes énoncés dans la Constitution. Les traités internationaux peuvent également être invoqués par un juge pour trancher une affaire, mais ils ne peuvent pas remplacer directement la loi française.
La hiérarchie des sources de droit est également déterminée par le type de texte concerné. Ainsi, les arrêtés pris par le gouvernement sont normalement inférieurs au Code civil ou à la Constitution, tandis que les décrets sont classés juste en-dessous des lois votées par le Parlement. Enfin, les actes administratifs et les conventions collectives sont considérés comme étant inférieurs à toutes ces sources.
En conclusion, on peut dire que l’ordre juridique français repose sur une hiérarchisation des sources de droit, qui dépend de la nature des textes et des matières concernées. Le Conseil constitutionnel a un rôle central dans cette hiérarchisation et il est compétent pour vérifier si une loi votée par le Parlement ne contrevient pas aux principes énoncés dans la Constitution. Les traités internationaux peuvent également être invoqués par un juge pour trancher une affaire, mais ils ne remplacent pas directement la loi française.